• Autun est une ville que j'ai découverte dans l'émission "Les 100 lieux qu'il faut voir"; je l'avais donc inscrite sur ma liste des visites. 

    Nous pénétrons dans la ville par la porte d'Arroux. 

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    Les 4 portes de la ville édifiées lors de la construction du rempart (encore visible sur 4 km) ont été construites sur le même plan. Elles étaient flanquées de chaque côté par une tour. Deux grandes ouvertures laissaient passer les chariots et deux plus petites les piétons. 

    La cathédrale est le point d'orgue de la ville. Nous nous dirigeons vers elle en passant par l'hôtel de ville et le théâtre. 

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    Avec les premiers temps du christianisme naissait, à Autun, une communauté chrétienne importante. 

    Au Ve siècle, on construisit la première cathédrale. 

    Au XIIe siècle, un évêque décida de faire construire une nouvelle église pour accueillir les nombreux pèlerins venus se recueillir près des reliques de Saint-Lazare. 

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    Au centre du choeur s'élevait le "tombeau de saint Lazare" qui a été détruit en 1766. 

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    Le tympan du Jugement Dernier a pu être redécouvert en 1837.

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    La flèche et la partie supérieure du chevet sont du XVe siècle. 

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    Au-dessus des chapelles latérales (XVIe siècle), on aperçoit les contreforts assez lourds mis en place au XIIIe siècle pour soutenir la voute de la nef. 

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    Quelqu'un peut-il me rappeler le nom de cette petite "construction" placée devant la cathédrale? Merci, Huguette. Il s'agit simplement de la fontaine Saint-Lazare. 

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    Partons maintenant à la découverte de la ville. 

    La Porte des Bancs était la seule ouverture de la ville haute vers le nord. Elle doit son nom aux étals des bouchers tenus de débiter la viande dans un local voisin. 

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    Une rue porte le même nom. 

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    Le musée Rolin est situé dans l'ancien hôtel de Nicolas Rolin. Les collections proposent un panorama complet du gallo-romain au XXe siècle. 

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    Dans toutes ces villes bourguignonnes, on peut découvrir de jolies maisons à colombages. 

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    Certaines auraient bien besoin d'une petite restauration. 

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    Partons maintenant à la découverte des remparts. 

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    La Tour des Ursulines, anciennement Tour des Prisonniers ou encore Tour François Ier, est un donjon érigé au XIIe siècle. Il avait pour fonction de protéger l'ancien château. 

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    Changeons tout à fait d'époque avec le passage Balthus construit au milieu du XIXe siècle à la place de la halle aux marchands. 

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    On va maintenant reprendre la voiture pour aller voir le temple dit de Janus. 

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    Il s'agit d'un fanum, temple de tradition celtique construit au IIe ou IIIe siècle sur un grand sanctuaire situé à 400 m de la ville antique. 

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    Il ne reste que la cella, lieu où se situait la divinité. 

    La construction était initialement entourée d'une galerie couverte. 

    Des prospections aériennes ont révélé l'existence d'un théâtre de type gallo-romain. 

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    Non loin se trouve la Porte Saint-André. 

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    On reprend encore la voiture pour découvrir le théâtre antique. 

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    Construit à l'est de la ville antique, il était destiné aux représentations de tragédies. Ses dimensions en font le plus vaste théâtre antique connu du monde romain. Il pouvait accueillir 20 000 spectateurs sur 3 niveaux. 

    La cime des arbres correspond approximativement au sommet du dernier niveau. 

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    En haut se trouve la maison du gardien du théâtre antique.

    Cette maison, située juste au-dessus de la Domus Augustae siège social de la Legio VIII Augusta, a été construite au XIXe siècle pour accueillir un gardien au moment où l’on travaillait aux fouilles du théâtre romain situé juste à côté. Pendant un temps elle a servi de musée lapidaire avant que les pierres ne soient acheminées vers différents musées, dont le musée lapidaire Saint-Nicolas.

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    Ce qui fait sa curiosité est l'inclusion dans sa façade et dans ses murs de sculptures romaines et médiévales venant du théâtre, mais surtout de l'ancienne nécropole voisine. 

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    Dans le post suivant, nous ne quitterons pas Autun. Je vais vous montrer un truc moche (eh oui ! ça arrive) et un lieu extraordinaire. Soyez au rendez-vous ! 

     


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  • Ayant découvert un peu plus tôt la magnifique basilique de Vézelay, restaurée, toute pimpante, je ne vous cache pas que j'ai été très déçu lorsque j'ai découvert la collégiale Saint-Lazare d'Avallon ! 

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    Cette collégiale a bien besoin d'une bonne restauration, la façade est sale, l'intérieur est moisi, de la mousse pousse sur les murs. C'est bien triste de laisser un tel bâtiment en l'état ! 

    Les origines de la collégiale remontent au VIIIe siècle. Elle était incluse dans l'enceinte castrale. 

    Sur la route de Saint-Jacques, l'église est devenue un important lieu de pèlerinage. Saint-Lazare (dont un os du crâne s'est retrouvé dans le bâtiment) est considéré comme guérisseur de la peste (maladie qui n'épargnait aucune ville).

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    Des statues d'origine, il ne reste que celle d'un prophète rescapé de la chute du clocher en 1633.

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    L'intérieur est composée d'une nef centrale flanquée de deux bas-côtés. 

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    Les vitraux, heureusement en bon état, sont sublimes ! 

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    Ne serait-ce pas Jeanne que je vois là? 

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    Si l'église m'a déçu par sa vétusté, la balade organisée par l'Office du Tourisme et balisée par une grenouille est vraiment géniale. Un guide explicatif accompagne la promenade. 

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    Le point de départ de la découverte de la ville est l'Office de Tourisme, situé dans le coeur historique de la cité. Il est installé dans une belle maison civile du XVe siècle. Elle est caractérisée par un rez-de-chaussée en pierre de taille et un étage à façade en pan de bois sur encorbellement. 

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    Deux entrées de cave encadrent la porte. Elles sont surmontées de tablettes de pierre qui servaient à supporter l'étal des marchandises, car ce logis était une boutique de négoce en vins. Ce bâtiment est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques. 

    Face à l'Office se trouve un autre exemple d'architecture civile : la maison des Sires de Domecy. 

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    C'est une maison typiquement bourguignonne du XVe siècle, entièrement restaurée en 2010.

    Elle présente une tourelle d'escalier en encorbellement au-dessus de la porte d'entrée qui s'ouvre sur le parvis de la Collégiale. 

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    En face de la collégiale, le Tirbunal d'Instance occupe l'emplacement d'une partie de l'ancien château. Ce bâtiment, reconstruit au XVIIe puis au XIXe siècle, conserve un cellier vouté et une salle des gardes du XIIIe. Il abrite aujourd'hui une galerie d'art. 

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    Quelques pas plus loin se trouve le Grenier à sel, antérieurement Pressoir du Chapitre. A l'origine (au XVe siècle), il abritait le matériel nécessaire à l'élaboration du vin. A droite de la grande porte au large cintre, la niche d'angle accueillait une statue de Saint Vincent, patron des vignerons. Au XIIIe siècle, il aurait servi à entreposer le sel de la gabelle. Il accueille aujourd'hui des expositions et des concerts. 

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    J'ai beaucoup aimé la maison à colombages qui le jouxte. J'ai un faible pour ce genre de maison. 

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    En se baladant, on découvre les lourdes portes médiévales des belles demeures. 

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    On descend maintenant vers les remparts inscrits aux Monuments Historiques jusqu'à la Petite Porte. Cette porte ou poterne comportait un bâtiment rectangulaire percé d'une porte piétonne. Elle était précédée d'un pont-levis fermé lors des invasions. 

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    On découvre ensuite la Tour Gaujard. Construite en 1438, en demi-ronde, elle est ouverte sur une terrasse communiquant avec le chemin de ronde. 

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    On découvre ensuite le bastion de la Petite Porte et son échauguette. 

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    Longeons les murailles. 

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    De là, la vue s'étend sur les jardins en terrasse. 

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    Continuons notre chemin jusqu'à la Tour de l'Escharguet (ou Tour du Vacher). En 1522, elle servait de logement au chirurgien de la ville lors des épidémies de peste, puis au XVIIe siècle au vacher de la cité. 

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    Revenons vers le centre du bourg. 

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    Après être passé devant cette superbe maison jaune, on découvre le musée du costume, situé dans un des bâtiments de l'ancien Hôtel de Condé, inscrit aux Monuments Historiques. 

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    Voici maintenant la tour Beurdelaine ou Tour du Magasin. Construite en 1404 (il s'agit de la plus ancienne tour de la ville), elle a servi de dépôt d'artillerie. Au XVIIIe, elle fut occupée par la Communauté des chirurgiens de la ville. 

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    L'Hostelleire de la Poste est un ancien relais de diligences érigé en 1707. Napoléon y dormit lors de son retour de l'ile d'Elbe en 1815.

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    On arrive ensuite à devant l'église Saint-Martin.

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    Dans cette ancienne chapelle des Visitandines, les vitraux sont superbes ! 

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    Changeons d'époque. Nous arrivons devant le Monument aux Morts, une oeuvre du sculpteur avallonnais Pierre Vigoureux. Inauguré en 1921, ce monument est un des rares en France qui  n'ai pas un aspect guerrier. 

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    Voici maintenant la statue du Maréchal Vauban, oeuvre du sculpteur Félix Bartholdi, auteur du lion de Belfort et de la Statue de la Liberté ! 

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    Derrière la statue se trouve la promenade ombragée des Terreaux, composée d'une allée de tilleuls. Elle marque l'extrémité nord de la ville fortifiée. 

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    Non loin, on découvre à nouveau une échauguette. 

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    Restaurée en 2001, elle est le seul vestige de la deuxième porte nord de la ville qui fut détruite en 1777. Elle faisait partie du Bastion de la Porte Auxerroise. 

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    Des maisons témoignent de l'ancienneté de la ville. 

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    Nous arrivons maintenant à la Tour des Vaudois. Son rez-de-chaussée accueillait les pièces d'artillerie. 

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    On atteint ensuite le Bastion de la Côte Gally. Flanqué d'une échauguette, il date de 1590. Une porte fut ouverte dans la muraille en 1724 pour accéder à la ville côté nivernais. Elle n'existe plus aujourd'hui. 

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    Le musée de l'Avallonnais occupe les locaux d'un ancien collège qui existait déjà au Ve siècle. 

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    Terminons notre balade avec la Tour de l'Horloge, classée Monument Historique, ancien beffroi de 49m de haut. Construite sur l'emplacement de l'ancienne porte du château en 1456, un guetteur y était présent jour et nuit. Il donnait l'alarme lorsque, en temps de guerre, apparaissait l'ennemi, et en tout temps, lorsqu'éclatait un incendie si redoutable pour les toits de chaume et les maisons en bois. 

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    Voilà un long reportage pour une ville qui vaut vraiment le détour. J'ai pu vous donner toutes ces explications grâce au fascicule émis par l'Office de Tourisme que je remercie ici. Jamais une balade n'a été si complète et intéressante ! 

     


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  • Si j'ai eu envie de partir pour la Bourgogne, c'est après avoir vu l'émission "Les 100 lieux qu'il faut voir", émission dans laquelle j'ai découvert Vézelay. 

    Cette excursion était donc sur ma liste de lieux à découvrir. 

    En arrivant, j'ai eu la surprise de trouver un des magasins d'antiquités de Julien Cohen. Malheureusement, il était fermé. 

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    Vézelay est un des plus beaux villages de France, un haut lieu de la chrétienneté depuis le Moyen-Age grâce à la présence des reliques de Marie-Madeleine et un des principaux points de ralliement pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. 

    Après avoir garé la voiture en bas de la ville, j'ai pris cette rue qui monte droit sur la basilique. 

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    Le long de cette route, on trouve différents commerces (notamment des marchands de vin), des maisons particulières et la mairie. 

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    Arrivés en haut de la rue, la basilique toute habillée de blanc (la rénovation n'était pas encore terminée) s'offre à notre regard. Nous voilà éblouis par sa splendeur ! 

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    Au IXe siècle, simple monastère bénédictin, l'abbaye de Vézelay devient, grâce à ses reliques, un lieu incontournable pour les pélerins. 

    Sa façade est sobre, son plan forme une croix latine. Faire le tour de l'édifice donne une idée de son ampleur : plus de 120m de long. 

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    Je ne m'attendais pas du tout à trouver une telle façade arrière ! Un chef-d'oeuvre ! 

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    Rentrons. Nous pénétrons dans le narthex  : le vestibule, la partie comprise entre le portail et la nef. 

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    Le portail sculpté entre la nef et le narthex (ci-dessus) fait la renommée universelle de Vézelay. Au tympan, la « Mission des Apôtres » procède d'une inspiration encyclopédique, révélatrice de la science de l'époque. Toute la scène est organisée autour du Christ en gloire bénissant les apôtres et leur assignant la mission de convertir les nations. Cette thématique est tout à fait unique dans l'art roman.

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    Pénétrons maintenant dans la nef plutôt impressionnante. 

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    Et avançons jusqu'au choeur. 

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    Comme toujours, mon regard est attiré par les statues. 

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    Ci-dessous, Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus. 

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    Empruntons maintenant le déambulatoire et admirons les chapiteaux. 

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    Une magnifique chaire de vérité attend les visiteurs. 

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    La basilique est inscrite sur la liste du Patrimoine de l'UNESCO depuis 40 ans. Elle est l'âme du village ! 

    Vézelay est bâtie sur une colline d'où la vue s'étend sur la campagne environnante. 

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    Nous partons maintenant pour Avallon. On s'y retrouve dans quelques jours si vous le voulez bien. 

     

     

     


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  • Le temps étant radieux au début de mon séjour, j'ai décidé d'aller me balader le long du lac des Settons. 

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    Le lac des Settons est un lac artificiel de 366 hectares, alimenté principalement par les eaux de la Cure, et situé au cœur du parc naturel régional du Morvan dans la Nièvre. 

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    Mis en eau entre 1850 et 1858, il permettait de faciliter le flottage du bois provenant des forêts morvandelles jusqu'à Paris.

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    Alimenté par les eaux de la Cure, le lac des Settons est aussi une oeuvre à part entière. Son barrage de 20m de haut et de 267m de long en blocs de granit du Morvan est classé au patrimoine français depuis 1937. Sa maison de garde bâtie à flan de côteau, où logeaient les ingénieurs lors de la construction du barrage, est, elle, classée monument historique depuis 1944.

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    La maison du garde est un bel édifice avec un double escalier construit dans les années 1850 un peu avant le barrage. Elle abrita le fonctionnaire d'Etat jusqu'en 1975.

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    J'emprunte maintenant le chemin qui surplombe le barrage. 

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    Sur les berges, la vue est magnifique ! 

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    Je n'ai pas fait le tour du lac. Son périmètre est quand même de 13 km. 

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    Une visite qui, je l'espère, vous aura plu. Moi, j'ai adoré cette balade. 

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  • Dans le post précédent, je vous ai parlé d'un artiste sculpteur : François Pompon. Comme un musée lui est consacré à Saulieu, je vous y invite. 

    On n'y trouve pas que des oeuvres de l'artiste.  Voilà, par exemple, une série de 13 stèles funéraires en granit du Morvan qui proviennent de l'antique nécropole de Saulieu (Sidolocum).

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    Une salle présente toute une série d'objets de culte destinés à la célébration de la liturgie ainsi que quelques statues remarquables. 

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    Ci-dessous un buste de Saint Jean-Baptiste en bois du XIVe siècle provenant de l'église de Thoisy-la-Berchère. 

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    Voici "L'évangéliaire" dit "Missel de Charlemagne". C'est un manuscrit du XIIe siècle dont la couverture est constituée de deux plaques d'ivoire sculptées du VIe siècle. Il provient sans doute d'Italie.  Fabuleux ! 

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    Ci-dessus, Saint Fiacre, patron des maraichers et des jardniers. 

    Ci-dessous, Saint-Jean, l'évangéliste. 

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    Dans une petite chapelle, un lutrin en bois polychrome et un missel des défunts datant du XIXe siècle. 

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    On entre ensuite dans les salles consacrées à l'artiste. 

    Né à Saulieu en 1855, Pompon entre très jeune comme apprenti dans l'atelier de son père, menuisier-ébéniste. 

    Travaillant ensuite chez un marbrier funéraire, comme tailleur de pierre, il suit, en 1870, les cours à l'école des Beaux-Arts, puis, en 1875, ceux de l'école des Arts décoratifs à Paris.  

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    François Pompon a sculpté beaucoup d'animaux. Il trouvait ses modèles d'animaux domestiques, l'été, à la ferme et dans les basses-cours à la campagne, et d'animaux sauvages, l'hiver, au jardin des Plantes à Paris. 

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    Avant de s'intéresser à la sculpture des animaux, Pompon s'est consacré aux portraits. 

    Excellent praticien, il est engagé par les plus grands sculpteurs de l'époque. 

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    Ci-dessus, un buste de Saint-Andoche, esquisse en terre cuite. 

    Ci-dessous, un bas-relief en marbre qui représente Charlotte Corday, une personnalité de la révolution française, guillotinée à 24 ans, accusée de l'assassinat de Jean-Paul Marat. 

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    Ici, Hector Pompon, le frère jumeau de l'artiste. 

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    Et le curé de Saulieu. 

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    On dirait que Berthe Pompon, l'épouse de François, a perdu la tête ! 

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    Après sa femme et son frère, voici sa soeur, Antoinette Armand, née Pompon. 

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    Un compositeur français : Georges Hüe. 

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    En 1906, Pompon commence à se désintéresser de la figure humaine pour se consacrer à la représentation des animaux. 

     

    Quelques oeuvres de l'artiste qui élimine l'accessoire et le détail pour mieux traduire le volume et le mouvement :

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    Pompon est mort à Paris en 1933 à 78 ans. Son corps ainsi que celui de sa femme sont enterrés au chevet de l'église Saint-Saturnin où son condor ne cesse de veiller sur eux. 

    J'ai beaucoup aimé cette visite. Et vous? Vous appréciez l'oeuvre de cet artiste trop peu connu? 

     

     


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