J'ai encore les photos de mes vacances en Bretagne à vous montrer, mais je vais vous emmener en Egypte tant que le voyage est frais dans ma mémoire. 

Je vais avoir du mal à choisir parmi les centaines de photos. Je ne sais pas trop par où commencer. 

Comme c'est le Nil qui a construit l'Egypte et que nous avons fait une croisière, je vais tout d'abord vous emmener au fil de ce fleuve long de 6700 km. Il est issu de deux sources : - le Nil Blanc prend sa source au lac Victoria et le Nil Bleu au lac Tana en Ethiopie. 

Ses deux branches s'unissent à Khartoum (Soudan); il se jette dans la Méditerranée en formant un delta au nord de l'Egypte. 

Dès qu'on parle de l'Egypte, on parle des pyramides. Eh bien non, nous n'avons (malheureusement) pas vu les pyramides. Elles se trouvent dans le nord du pays et nous avons navigué dans le sud, là où se trouvent 70% des bâtiments antiques. Mon fils a, toutefois, réussi à les photographier lors de notre vol aller pendant lequel nous les avons survolées. 

Il faut bien regarder pour les deviner...

Mais revenons-en au Nil qui traverse 6 pays d'Afrique. 

Une croisière permet de découvrir les rives du fleuve, ses paysages, ses cultures, ses constructions ainsi que la vie sur le fleuve. 

Les bateaux à voile ou felouques, c'est un plaisir, mais les bateaux à moteur comme les bateaux de croisière évidemment polluent de manière incroyable ! C'est un très gros inconvénient de ces bateaux utilisés pour le tourisme. 

Les pêcheurs, eux, naviguent avec la force de leurs bras, sans engencer la moindre pollution. Malheureusement, ils sont en première ligne pour respirer ces gaz d'échappement toxiques. Je suis un peu mal avec ça...

Autre chose : lorsque vous voyagez sur le Nil, des enfants parfois très jeunes naviguent sur des barques ou de simples planches pour vous vendre quelque chose ou simplement quémander une pièce en vous chantant des chansons comme "Frère Jacques", par exemple. 

Le problème, c'est que si vous leur donnez une pièce, vous êtes aussitôt assaillis par un tas d'autres. C'est triste ! Que vous donniez ou pas, ils repartent en chantant et en souriant. 

C'est pareil lorsque vous êtes bien installés sur le bateau de croisière : de jeunes ados arrivent sur leur barque, s'acrrochent au bateau et essayent de vous vendre carpettes ou djellabas. C'est assez dangereux surtout lorsqu'on approche d'une écluse. 

Si vous ne comptez pas leur acheter quelque chose, il vaut mieux ne pas vous montrer sinon ils ne vous lâchent plus : "Hello, hello". 

A 6h30, lorsque nous partions en excursion, des petits bouts d'à peine 6 ans étaient déjà à l'oeuvre pour essayer de vous vendre magnets, cartes, sculptures ou autres souvenirs (made in China?). L'école est obligatoire, mais il n'y a aucun contrôle. Certains partent peut-être plus tard, mais certains "travaillent" toute la journée sous un soleil de plomb. Vous êtes assaillis, si vous faites mine de vous intéresser à ce qu'ils vendent, ils ne vous laissent plus tranquilles, mais moi, ça me faisait mal au coeur de les repousser. Pourtant, ils sont tellement nombreux qu'on ne peut pas faire autrement. Les prix sont dérisoires, inutile de vous le dire et vous pouvez toujours les diminuer. On en reparlera. 

Le Nil est parcouru de petits bateaux à moteur de touristes qui vous emmènent sur l'autre rive ou sur l'ile de Philae, par exemple. Eux aussi participent à la pollution et les conducteurs sont, eux aussi, en première ligne pour respirer les vapeurs toxiques. 

Nous avions une grande cabine digne d'une chambre d'hôtel avec une grande fenêtre qui nous permettait d'observer le Nil, ses rives et sa vie sans devoir aller sur le pont où il faisait vraiment trop chaud. 

 J'ai un faible pour les bateaux à voiles, alors, voici quelques photos encore : 

Voilà donc quelques considérations et pensées qui me sont venues en préambule au reportage. La fois prochaine, nous naviguerons et observerons donc les rives du Nil et ses cultures. 

A bientôt. 

Je suis rentré d'un voyage instructif, inoubliable. Nous avons eu la chance d'avoir un guide génial, aux multiples connaissances, gentil, serviable, souriant, toujours de bonne humeur qui a organisé les visites de manière à ce qu'on évite soit la chaleur (en partant tôt) soit la foule (en partant à des moments plus creux).

Les températures avoisinaient les 40°, il faisait un peu trop chaud, c'est vrai, mais rien à voir avec la chaleur que j'ai dû supporter en Chine il y a 10 ans. 

J'ai des centaines de photos à trier + celles de mon fils + celles de ma belle-fille. Je vous expliquerai tout le voyage en détail. Ça me prendra quelques semaines. 

Je vais tout d'abord vous rendre visite, voir ce que vous avez posté en mon absence. 

Un peu de patience et je vous emmène en Egypte !  Une photo du Nil en attendant...

Normalement, je devais vous présenter mon voyage en Bretagne qui date de la fin du mois d'août, mais je change le programme. 

En fait, je vais vous abandonner bientôt...

Je repars dans quelques jours...

Un voyage qui n'était pas prévu au programme, une invention de notre fils. Nous allons donc partir à 4 (avec sa compagne) pour la première fois. 

D'habitude, je vous fais deviner ma destination, mais ici, c'est vraiment trop facile. 

Bon, vous avez reconnu l'Egypte, un pays que je rêve de visiter depuis que j'ai lu les romans de Christian Jacq ! 

Un pays, un peu proche d'Israël, mais nous serons loin du Sinaï et donc de la frontière. 

Si le voyage n'est pas annulé, c'est que tout va bien. On croise les doigts. 

Donc, si tout va bien, je vous retrouve en novembre. 

Je ne vous abandonne toutefois pas totalement puisque j'ai programmé des billets sur mon blog consacré à la Belgique : http://cdubelge.eklablog.com/

A bientôt. 

Un post complet pour une seule rue de Laon tant elle vaut la peine ! 

La rue des Neufliers (à ne surtout pas rater si vous visiter la ville) est une petite ruelle pleine de surprises ! 

Les trompe-l'oeil peints sur les murs sont l'oeuvre de l'artiste local Pierre Grenier. Il a peint, sur les 50 mètres de long de la ruelle, des personnages qui ont marqué l'histoire de la cité au cours des siècles. 

Ce serait bien que l'Office du tourisme propose une petite plaquette avec les explications de ces peintures. S'il y en a, je n'en ai pas vu. 

Je sais que l'artiste s'est représenté quelque part sur cette fresque majestueuse. Je pense que c'est ici : 

Un travail titanesque de toute beauté ! 

Au bout de la ruelle, changement d'atmosphère. 

Ici se termine mes vacances du mois de mai. 

Je n'ai plus qu'à trier celles du mois d'août pour vous les présenter...

A bientôt. 

Nous voici partis pour une visite pédestre de la ville de Laon. 

On commence par la rue des Chenizelles. On y trouve une porte du XIIIe siècle qui fermait l'accès au bourg. 

Enserrée dans la muraille, elle est flanquée de tours élancées (coiffées naguère de toits coniques) et comportait une herse tombante, ainsi qu'un assommoir. Elle était, dit-on, ornée autrefois d'une statue équestre d'Henri IV.

Quant à son nom, il viendrait des canaux ("chenil" ou "chanal") qu'empruntait l'eau pour s'évacuer...

(J'ai attendu que ce monsieur se retire, mais il était plongé dans son smart et ne semblait pas vouloir déplancher de là...)

Nous arrivons à l'abbaye Saint-Jean, fondée au VIIe siècle. 

Elle comptait 7 églises dont la principale, celle de Notre Dame, dite Notre Dame la Profonde pour la distinguer de la cathédrale. 

Cette abbaye bénédictine urbaine occupait une grande partie de la cité. 

Je continue ma route jusqu'à la porte de Soissons : 

Cette porte fortifiée de l'enceinte urbaine fermait l'un des principaux accès à l'ouest de la ville médiévale. Elle fut édifiée entre 1217 et 1236 et s'est effondrée, côté ville, en 1895.

De là, j'ai eu l'idée de rejoindre le centre en longeant les remparts. 

Mauvaise idée, car c'était vraiment très long ! Il n'y a pas une porte tous les 10 mètres ! 

Le cimetière à l'extérieur de la ville : 

J'aperçois enfin les clochers de la cathédrale : 

De la promenade des remparts, la vue sur la ville basse est exceptionnelle : 

De retour vers le centre, je découvre une fresque magnifique ! 

Parlant de fresques, il y a une rue à ne surtout pas manquer. Je vous y emmène dans quelques jours...