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Pour ceux qui ne sont pas abonnés à mon blog consacré à la Belgique, je signale la parution de 4 articles sur le lac de Bambois.
A découvrir si ça vous dit : ici.
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Nous nous retrouvons aujourd'hui à Laon, cette ville préfecture du département de l'Aisne.
Je vous attendais devant la façade ouest de la cathédrale Notre-Dame-de-Laon :
Il est très difficile d'avoir assez de recul pour photographier la cathédrale dans son entièreté.
On a une meilleure idée de sa grandeur en la regardant de loin :
C'est pas commun de trouver un dragon sur une église ! Il veille sur la ville, parait-il...
Allez, nous entrons :
La cathédrale de Laon est l'un des premiers édifices majeurs de style gothique en France.
Chapelle de la Sainte Face
La cathédrale actuelle fut construite à l'emplacement du sanctuaire précédent. Son édification débuta en 1155 et fut terminée en 1235.
L'élévation de la nef à 4 étages, grandes arcades, tribune, triforium et fenêtres hautes, répond à la plastique murale du premier art gothique.
Saint Charbel :
Saint Charbel est l'un des saints les plus populaires au Liban. Il est présent dans la cathédrale de Laon depuis 2016 en remerciement pour une guérison.
Nous partons maintenant pour une visite TRES intéressante des souterrains de Laon.
En route, je découvre quelques œuvres d'artistes inconnus :
Et nous arrivons devant l'entrée des souterrains :
J'ai fait peu de photos, car ça ne donnait pas grand-chose, mais sachez que la visite est vraiment très intéressante.
Le visiteur assiste également à un petit film sur l'histoire de Laon et là, je me dis : "La guerre, il n'y a jamais eu que ça dans l'histoire de l'humanité" !
Au sortir des souterrains, je visite la ville en suivant un plan sur mon smarphone.
On s'y retrouve très vite...
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Pour moi, en général, le dernier jour de location du gite ne signifie pas la fin des vacances. Je prévois souvent une visite sur la route du retour.
Je suis passé plusieurs fois à côté de Laon sans m'y arrêter. A voir de loin, la ville vaut le détour.
Laon est la préfecture du département de l'Aisne, située dans la région Hauts-de-France.
C'est une ville fortifiée et j'adore ça.
Nous nous garons facilement le long des remparts :
Très tôt la ville médiévale de Laon s’entoura de remparts. La valeur stratégique de ce site imprenable, perché sur sa butte, est évident. Les fortifications sont entièrement reprises à la fin du XIIème siècle. 17 portes ou poternes, 46 tours de flanquements ponctuaient les quelques 6 km de l'enceinte.
Nous admirons la vue :
Et nous pénétrons dans la vieille ville par la porte :
Bien conservée, cette porte fortifiée de l'enceinte urbaine constitue l’une des entrées principales au sud de la cité médiévale, donnant sur le faubourg d’Ardon.
Connue actuellement sous le nom de porte d'Ardon, cette porte se nommait Royée dès le Xe siècle, car elle donnait accès à l’intérieur de la ville au quartier de l’ancien palais royal (aujourd'hui disparu). Elle a connu beaucoup de modifications au cours des siècles : remaniée au XIIIe lors de la restauration des remparts avec cette forme particulière de "petit château" que lui confèrent ses échauguettes en façade, elle sera enrichie au XVIIIe d'un mur la précédant. On raconte que le neveu de Charlemagne, Roland, l'emprunta en cachette pour quitter Laon en 778 avant de rallier Roncevaux où il mourra...
Nous apercevons des clochers :
En passant, nous admirons les anciennes maisons :
Nous cherchons le chemin qui mène à l'église :
J'ai toujours eu un faible pour les enseignes :
Difficile de comprendre ce que ces enseignes annonçaient comme artisans ou commerces !
Nous arrivons sur la place de l'église :
Je vous attends sur le parvis de l'église. On s'y retrouve dans quelques jours...
En attendant, portez-vous bien.
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Je pense que j'ai connu Blandy-les-Tours à travers l'émission "Les cent lieux qu'il faut voir...". J'ai eu envie de découvrir ce château qui m'a semblé intéressant à visiter.
Le ton est donné sur la route...
Construit entre les XIIIe et XIVe siècles, le château fort de Blandy a connu différentes phases de construction, passant d'un simple manoir fortifié à un véritable château fort arborant tous les attributs caractéristiques de l'architecture militaire médiévale.
Remis au gout du jour à la Renaissance, le château est transformé en ferme en 1707 avant de tomber en ruine.
Le monument a rouvert ses portes en 2007 après une ambitieuse campagne de restauration.
L'origine de l'établissement du manoir de Blandy n'est pas connue : il n'y a pas de texte indiquant sa construction.
Dans les années 1220, l'enceinte primitive, flanquée de nouvelles tours, atteint son extension maximale.
Depuis 1016, ce sont les vicomtes de Melun qui dirigent et administrent la seigneurie de Blandy. Une telle place forte est donc l'expression du pouvoir royal, mais occupe aussi une position stratégique pour la surveillance d'une frontière partagée avec l'impétueux comte de Champagne.
A partir de 1316, les vicomtes de Melun s'allient aux comtes de Tancarville. De nouveaux aménagements puis plusieurs campagnes de reconstruction font évoluer la vieille enceinte vers le château fort qu'on connait aujourd'hui.
L'église se trouve juste à côté du château.
Comme d'habitude, j'y admire les vitraux et les statues.
Pendant deux siècles et demi après la guerre de Cent ans, le château appartient aux plus illustres familles du royaume. La résidence est aménagée au gout de l'époque : galeries, jeu de paumes, aménagements de confort, décoration des logis, jardin d'agrément.
Allez, on en a fait le tour. On entre.
En 1707, la seigneurie de Blandy est acquise par le maréchal de Villars, propriétaire de Vaux-le-Vicomte. Le château devient une ferme. Les toitures des tours sont enlevées et vendues.
A la Révolution, le château n'est pas vendu comme bien national, tant sa silhouette est dépourvue de tout signe de féodalité.
Au milieu du XIXe siècle, les ruines du château suscitent l'intérêt des érudits locaux et de la commission des Monuments historiques.
En 1883, le comte de Choiseul-Praslin accepte de vendre le château à la commune. Le classement au titre des Monuments historiques, en 1889, sauve le château.
Le donjon :
Les premiers travaux sont réalisés à partir de 1984. Des bénévoles dégagent l'édifice, envahi par la végétation.
L'exposition permanente restitue l'histoire de la construction du château et des familles qui y ont vécu.
La tour des archives :
La balade sur le chemin de ronde permet de découvrir l'ensemble des lieux d'un coup d'œil :
Le château possède un musée du costume :
Ainsi se termine mon voyage en Seine-et-Marne, mais vous me connaissez, je n'en ai jamais assez. J'ai prévu de visiter une ville sur le chemin du retour.
On s'y retrouve dans quelques jours...
PS Sur mon blog consacré à la Belgique, je vous présente une fête qui a lieu à Mouscron, commune dite à facilités du Hainaut : http://cdubelge.eklablog.com/
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Il y a quelques jours, nous nous étions quittés à l'extérieur du château de Vaux-le-Vicomte.
De la terrasse, la vue sur le parc est splendide.
En descendant vers le parc, je remarque de magnifiques statues.
Et de l'aire de piquenique, c'est la vue sur le château qui est superbe !
Ce château n'est-il pas de toute beauté?
Le parc représente 500 ha clos par un mur d'enceinte de 13 km de long !
Le plus simple pour le visiter : louer une voiturette électrique. Elle permet d'aller d'un bout à l'autre du parc sans se fatiguer.
Vous vous arrêtez pour prendre des photos quand vous voulez.
Dès 1641, grâce à Nicolas Touquet, Le Nôtre a pu manifester toute l'étendue de son génie.
Vaux-le-Vicomte est l'œuvre fondatrice du jardin à la française. Cette grammaire sera ensuite déclinée dans toute l'Europe.
Au XIXe siècle, le propriétaire du château a fait installer une statue d'Hercule Farnèse au fond du jardin. Pourquoi?
Il s'est avéré que la statue était présente sur les plans de Le Nôtre. Il a fallu une charrette tirée par 27 chevaux pour acheminer la statue en bronze jusque là.
Hercule est, en fait, la personnification de Nicolas Fouquet.
La visite du château de Vaux-le-Vicomte s'arrête ici. J'espère qu'elle vous a plu.
A bientôt pour une autre visite...
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