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Après la balade dans la réserve naturelle d'Assouan, nous arrivons en vue du village nubien.
Surnommé "le village nubien", Gharb Soheil est une commune agréable et colorée dans les environs d'Assouan. Cette visite permet de découvrir le mode de vie nubien.
Nous sommes allés y prendre le thé.
La Nubie était une région située entre le sud de l'Egypte et le nord du Soudan. Aujourd'hui, les villes nubiennes s'étendent le long de la vallée du Nil. Les Nubiens ont une physionomie propre avec une peau sombre aux traits marqués, qui contraste souvent avec des yeux clairs.
Les Nubiens seraient les premiers habitants de la vallée centrale du Nil, considérée comme l'un des premiers berceaux de la civilisation. Ils ont une histoire ancienne, antérieure à l'Egypte et ses pharaons.
Le seul endroit où on a vu des crocodiles...vivants. (Il y a un musée avec des crocodiles momifiés !)
Les villages nubiens se distinguent par leurs maisons blanchies à la chaux, ornées de peintures magnifiques et colorées. On ne s'attend pas à voir ça juste après les bâtiments délabrés de Louxor, par exemple !
Il semblerait quand même que certaines décorations et architectures dans la partie la plus touristique du village soient exagérées et qu'elles ne correspondent pas vraiment aux peintures traditionnelles.
Leurs fresques n'ont rien à envier aux nôtres, bien au contraire !
Dans le coin gauche : une salle de classe dans laquelle un enseignant (très vieux, mais toujours en fonction, je pense) a essayé de nous apprendre l'alphabet arabe.
Et voici mon prénom en alphabet arabe :
La journée s'arrête là. Il fait noir et on rentre au bercail.
A bientôt pour la suite. Excellent réveillon et joyeux Noël à tous.
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J'ai déjà pas mal voyagé à travers l'Europe (exception la Chine il y a 10 ans), mais je n'avais jamais mis les pieds dans un désert. C'était une de mes envies (ainsi que voir un volcan ou des aurores boréales). C'est maintenant chose faite.
En allant dans la réserve naturelle d'Assouan, le guide nous a laissés quelques minutes dans le désert.
Les étendues désertiques où pousse un arbre rabougri, çà et là, je trouve ça impressionnant.
Les chameliers nous attendaient pour une balade dans le désert. Malheureusement, nous n'avions pas le temps de la faire.
Un endroit que j'ai apprécié, juste au bord du Nil.
La balade qu'on n'a pas faite :
Et maintenant, nous partons pour le village nubien. Une journée bien remplie ! Il fera noir quand nous rentrerons. Il faut dire que le soleil se couchait entre 16h30 et 17h.
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Après la visite du jardin botanique, le guide nous a proposé une balade dans la réserve naturelle d'Assouan : une excursion à ne pas manquer. On navigue dans un endroit idyllique, au milieu des oiseaux et de la végétation. Malheureusement, les bateaux polluent là comme ailleurs !
Encore une fois, la meilleure solution est d'emprunter une felouque (ce que nous n'avons pas fait : on n'aurait pas pu y caser tout le groupe).
Les oiseaux nous accueillent dès l'entrée dans la réserve.
J'ai acheté un fascicule qui reprend tous les oiseaux qui vivent dans la réserve, mais c'est difficile de les reconnaitre. Ces oiseaux blancs sont des aigrettes, je suppose.
D'après Manou, ci-dessus des hérons garde-bœufs et une aigrette garzette ci-dessous.
Pour le suivant, je pense à une avocette, mais il n'a pas le bec recourbé ou alors on ne le voit pas bien.
Apparemment, c'est une échasse blanche (merci à Manou et à Philippe Debiève).
Toujours immobile, le héron, toujours à l'affut d'une proie qui passe à sa portée.
Des oiseaux qui me sont inconnus. J'en ai même vu à l'aéroport.
Des vanneaux éperonnés, merci Philippe Debiève.
Un échassier que je ne reconnais pas.
Echasse blanche juvénile. C'est chouette d'avoir un spécialiste...
Des poules d'eau comme chez nous :
Il n'y a pas que des oiseaux dans la réserve :
Voilà un magnifique hôtel situé au bord de la réserve où j'aimerais bien loger. Quelle quiétude dans ce palace !
J'adore les reflets dans l'eau !
Mais continuons notre balade dans la réserve...
Mais quel est cet oiseau qui ouvrent grand les ailes (pour les faire sécher, je suppose)? Un héron?
Des hérons, ce n'est pas ce qui manque.
J'avoue que j'aurais aimé voir plus d'oiseaux typiquement égyptiens ou africains, mais j'ai adoré la balade autant que la visite des temples. C'est tout à fait autre chose, très reposant : une merveille !
Lors de la balade, on a fait 2 arrêts : on a mis les pieds dans le désert et on a visité un village nubien. Je vous montre ça bientôt.
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Pour changer un peu de la visite des temples, je vous emmène aujourd'hui dans le jardin botanique situé sur l'ile de Kitchener, à l'ouest de l'ile Eléphantine (que nous n'avons pas visitée).
Ce jardin de 6,8 ha abrite des milliers d'oiseaux (j'en ai vu très peu malheureusement) et de nombreuses plantes exotiques importées de nombreuses régions du monde comme l'Extrême-Orient et l'Afrique. Toutes ces plantes rares et exotiques ont été plantées sur ordre de Lord Kitchener qui a offert l'ile en remerciement pour son service en tant que consul général de l'armée égyptienne sous contrôle britannique.
Voyez le tronc de ces palmiers. Les rayures indiquent leur âge.
N'enlacez pas le tronc de cet arbre ou vous vous en souviendrez !
Regardez ce tronc : vraiment extraordinaire !
J'ai vu des fleurs magnifiques, que je ne connais pas et qui ne poussent sans doute pas sous notre climat.
Voilà le seul oiseau que j'ai pu photographier et il m'a fallu bien de la patience ! C'est qu'il avait la bougeotte ! Une huppe, je n'en avais jamais vu !
Ce n'est pas le plus beau jardin que j'ai vu jusqu'à présent, mais c'était une pause bienvenue dans cette chaleur étouffante.
Comme partout, nous avons été assaillis par des vendeurs en tout genre, c'est vraiment ennuyeux. Heureusement, ils n'étaient présents qu'en début et en fin de parcours.
Pour y aller, pas d'autres choix que d'emprunter un bateau à moteur (très polluant) ou une felouque (beaucoup plus calme et reposant).
Je vous avais parlé, en introduction, de ses enfants qui "mendient", on peut le dire comme ça. On en a retrouvé sur l'eau, se déplaçant seulement sur une planche. Ils viennent chanter des chansons (même en français, "Frère Jacques", par exemple, ainsi que la Macarena) pour avoir une pièce.
C'est dangereux ! Jamais on n'accepterait ça chez nous !
Si vous avez reconnu l'une ou l'autre espèce d'arbres ou de fleurs, je suis preneur...
A bientôt pour la suite de la visite...si vous le voulez bien.
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Le temple de Philae est un de ceux qui ont été déplacés et donc sauvés des eaux après la construction du barrage d'Assouan.
Le temple a été reconstruit sur une ile. Nous partons donc prendre le bateau.
Une promenade très agréable jusqu'au temple...
Le paysage me fait penser à la Bretagne, mais...il fait bien plus chaud !
Et très vite, on aperçoit le temple et ... le bras de mon fils qui dégaine son téléphone.
On approche...
On débarque...
Le premier bâtiment qui attire notre attention est le kiosque dédié à l'empereur romain Trajan (98-117).
C'est un des monuments les plus élégants de l'ile. C'est une petite construction en forme de portique rectangulaire qui comporte 14 colonnes ornées de beaux chapiteaux campaniformes. A l'intérieur, on peut voir, sur certains reliefs intérieurs, l'empereur célébrer les rites d'offrandes devant Isis et Osiris.
Il devait servir de reposoir pour la barque sacrée de la déesse Isis lorsque celle-ci visitait l'ile à l'occasion de cérémonies religieuses.
Dédié à la déesse Isis, l'épouse d'Osiris, le temple de Philae a été érigé à l'époque ptolémaïque (332-30 avant JC) comme ceux d'Edfou et de Kom Ombo.
Les bâtisseurs choisirent de déposer ce joyau sur une ile. Englouti dix mois par an après l'édification du premier barrage, l'édifice semblait condamné à disparaitre après la mise en service du Haut-Barrage. Il fut sauvé dans le cadre de la campagne de Nubie. Démonté pierre par pierre, il fut remonté à l'identique sur une ile voisine, située entre les deux barrages.
L'escalier mène à une vaste cour dallée, bordée par deux majestueux portiques.
L'espace est fermé par le premier pylône. Sur les deux, le roi abat ses ennemis.
Le pylône ouvre sur une seconde cour.
Ce complexe fut un des derniers endroits où l'ancienne religion survécut après l'arrivée de la chrétienté en Egypte. La fermeture du temple a été ordonnée par l'empereur Justinien en 550. Les premiers chrétiens ont ensuite utilisé le temple comme église.
Les chrétiens, comme les musulmans, ont souvent laissé un signe de leur religion comme ici la croix copte.
Certains bâtiments n'ont pas résisté à la course du temps.
Pour une meilleure idée de la grandeur et de la conception du temple, voici un plan trouvé sur voyagesenduo.com :
A bientôt pour une autre balade...
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